Que se passe-t-il en cas de verbalisation sous l’emprise de l’alcool ?

Les seuils d’alcoolémie au volant peuvent être rapidement dépassés, surtout si vous êtes jeune conducteur.

 

Si vous êtes contrôlé par les forces de l’ordre et dépassez le seuil maximal autorisé, sans pour autant que le seuil délictuel ne soit atteint, vous êtes passible d’une amende, de la perte de six points sur votre permis de conduire et d’une suspension judiciaire de ce dernier.

 

Mais, indépendamment de ces sanctions pénales, il est courant que le Préfet prenne à votre encontre une décision de suspension administrative du permis de conduire.

 

Concrètement, les forces de l’ordre confisquent votre permis de conduire au moment de l’interpellation, et vous n’avez plus la possibilité de conduire pendant une certaine durée qui s’élève au minimum à plusieurs mois.

 

Il s’agit d’une décision administrative qui peut faire l’objet d’une contestation devant le Tribunal administratif, mais l’issue de cette procédure est incertaine et un résultat ne sera obtenu qu’après plusieurs mois.

 

Néanmoins vous pouvez, dès le premier jour de suspension, demander à bénéficier d’une autorisation de conduire un véhicule équipé d’un éthylotest anti-démarrage (EAD).

 

Vous pourrez donc poursuivre la conduite de votre véhicule, sous réserve que vous y fassiez installer à vos frais un tel dispositif qui bloquera l’allumage du véhicule si vous êtes positif à l’alcool.

 

Si vous faites l’objet d’une interpellation pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique, n’hésitez pas à vous rapprocher de notre Cabinet qui pourra vous accompagner.